« Le vieux Mottay »…

 

Hormis les dangereux dragons évoqués précédemment, « rien à signaler » dans la plaine de Dranse du XVIeme à la fin du XIXeme siècle. Une seule demeure, dite le Vieux Mottay, occupe les lieux depuis 1666 (date gravée sur le portail) pour la charteuse de Ripaille voisine – armes de Savoie sur la porte du logis –
Simples bâtiments ruraux après la Révolution, elle est achetée en 1898 par Antoine Lumière à l’usage de relais de pêche, de chasse et d’atelier de peinture.
Elle est vendue en 1912 à une société d’ exploitation des graviers de la Dranse. Elle comporte plusieurs bâtiments autour d’ une cour fermée par de hauts murs : grange, chapelle voûtée avec clocher arcade en façade, puits couvert à margelle …

Peinture « Le vieux Mottay » dans l’escalier de la résidence des Lumière à Monplaisir (Lyon)

« Le vieux Mottay » carte postale de fin 19 eme (voir le panneau d’Evian)

 Rue de Clermont – Maison Lumière –

                       Mairie d’Evian.
Peintures de 230 X 76 , 9 toiles marouflées sur les murs de l’escalier principal de la Mairie, dont :
la cour du Vieux Mottay à Amphion-les-Bains,

– les bords de la Dranse,

– la villa Lumière à La Ciotat.

Signature sur l’œuvre d’Antoine Lumière.1898.

On sait peu de chose de la présence des « Lumière » à Evian, qui a pourtant durablement marqué la cité. Auguste Lumière (1862-1954) et son frère Louis Lumière (1864-1948) ont passé de nombreux étés à Evian dans la villa acquise par leur père Antoine Lumière (1840-1911) en 1896. Antoine est peintre et riche industriel lyonnais dans la photographie.
Dans cette propriété de villégiature, très vite surnommée localement « le Château Lumière » Antoine exerce ses talents de peintre en signant dans la cage d’escalier une vue du Vieux-Mottay, à Amphion.
Ses enfants devenus pionniers du cinématographe tournent dans la cité thermale entre mai 1896 et avril 1900.