DRANSE – AMPHION …
Cette plaine d’Amphion fait partie de ces lieux très particuliers que l’on peut trouver sur une carte numérique sans adresse ou localisation géographique écrite. Essayez ! En 1, on affiche l’hexagone gaulois sur l’écran. En 2, on zoum sur le milieu de son coté est (petite discontinuité de la frontière). En 3, on découvre ainsi le lac Léman. On repère la bosse au milieu du rivage sud du Léman. La rivière Dranse sépare ce delta en 2 parties. C’est la partie rive droite du delta qui fait l’objet de nos récits.
En 1619, Jean de Clerc dessine une carte du Léman où figure une tête de monstre émergeant des eaux entre Thonon et Evian. C’est une référence aux légendes qui alimentent la mémoire historique du Léman. Ces récits racontent un lac peuplé de multiples monstres des profondeurs. Une sculpture géante illustre ce passé légendaire, c’est le serpent de ferraille du musée du Léman de Nyons, oeuvre d’Alain Guichardot. Sans avoir la notoriété de celui du loch Ness, le Journal de Genève en 1883 signale la présence d’un monstre dans les eaux lémaniques. A l’embouchure de la Dranse, à Thonon-les-Bains, des bateliers déclarent avoir aperçu un serpent aquatique d’environ 6 mètres de long. Une première ?… Une bête a déjà semé la terreur en 1215 dans la même commune !