« Le grand poirier »…

 

Antoine est peintre et riche industriel lyonnais dans la photographie. Dans cette propriété de villégiature, très vite surnommée localement « le Château Lumière » Antoine exerce ses talents de peintre en signant dans la cage d’escalier une vue du Vieux-Mottay, à Amphion. Ses enfants devenus pionniers du cinématographe tournent dans la cité thermale entre mai 1896 et avril 1900.
En 1910, sa fille France occupe la maison, puis en 1925 un Argentin, enfin en 1927 la Ville d’Evian (avec le mobilier d’origine).

 

Jusqu’à la fin du XIXeme siècle, le vieux Mottay occupait seul la plaine d’Amphion. Antoine Lumière a très bien rendu ce côté sauvage et désertique de l’estuaire de la Dranse sur la toile présentée sur la paroi du grand escalier du château Lumière à Monplaisir – ci-dessous – A signaler, une curiosité végétale de frutification, un poirier géant, à cinq minutes du vieux Mottay, sur le chemin du Miroir en bord de lac. Le texte du journal de Genève vers 1880 donne une description étonnante de cet arbre fruitier géant.